Priapisme : aspects épidémiologiques et thérapeutiques de 10 ans de pratique au CHU de Treichville a l’ère des aphrodisiaques
Contenu principal de l'article
Résumé
Objectif
Notre étude a pour objectif d’améliorer la prise en charge des patients atteints de priapisme en dégageant une attitude pratique et rigoureuse.
Méthodes
Il s’agit d’une étude transversale qui a porté sur les dossiers de patients atteints de priapisme et traités soit médicalement, soit chirurgicalement en première intention ou après échec du traitement médical.
Résultats
28 dossiers ont été retenu. L’âge moyen des patients était de 29,6 ans. Nous avons retrouvé plusieurs étiologies dont la plus importante était la drépanocytose avec 53,57%, suivie du priapisme dû aux aphrodisiaques à 28,57%. Pour la majorité de nos patients (soit 67,86%) cas le délai pré-thérapeutique était supérieur à 24 heures. Au plan thérapeutique ; pour le traitement médical, dans seulement 26% des cas la détumescence a été obtenu et la fonction érectile était conservée. Pour le traitement chirurgical, la détumescence a été observée chez 100% des cas pour la technique d’Al-Ghorab et dans plus de 75% des cas pour la technique d’Ebbehoj. La capacité érectile a été préservée dans 60,71% cas.
Conclusion
Le priapisme même étant une affection rare, demeure une urgence médico-chirurgicale. La drépanocytose est l’étiologie la plus fréquente, mais on observe une hausse de la fréquence du priapisme dû aux aphrodisiaques en Côte d’ivoire.
Notre étude a pour objectif d’améliorer la prise en charge des patients atteints de priapisme en dégageant une attitude pratique et rigoureuse.
Méthodes
Il s’agit d’une étude transversale qui a porté sur les dossiers de patients atteints de priapisme et traités soit médicalement, soit chirurgicalement en première intention ou après échec du traitement médical.
Résultats
28 dossiers ont été retenu. L’âge moyen des patients était de 29,6 ans. Nous avons retrouvé plusieurs étiologies dont la plus importante était la drépanocytose avec 53,57%, suivie du priapisme dû aux aphrodisiaques à 28,57%. Pour la majorité de nos patients (soit 67,86%) cas le délai pré-thérapeutique était supérieur à 24 heures. Au plan thérapeutique ; pour le traitement médical, dans seulement 26% des cas la détumescence a été obtenu et la fonction érectile était conservée. Pour le traitement chirurgical, la détumescence a été observée chez 100% des cas pour la technique d’Al-Ghorab et dans plus de 75% des cas pour la technique d’Ebbehoj. La capacité érectile a été préservée dans 60,71% cas.
Conclusion
Le priapisme même étant une affection rare, demeure une urgence médico-chirurgicale. La drépanocytose est l’étiologie la plus fréquente, mais on observe une hausse de la fréquence du priapisme dû aux aphrodisiaques en Côte d’ivoire.
Renseignements sur l'article
Comment citer
1.
KOUAME YE. Priapisme : aspects épidémiologiques et thérapeutiques de 10 ans de pratique au CHU de Treichville a l’ère des aphrodisiaques. J Chir Spéc Mali [Internet]. 5 oct. 2024 [cité 21 nov. 2024];4(1):83-9. Disponible à: https://revues.ml/index.php/jcsm/article/view/2877
Rubrique
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