Connaissances, attitudes et pratiques des mères d'enfants de 0-59 mois sur le paludisme au Centre de Santé Communautaire de Kignan à Sikasso (Mali) en 2018-2019
DOI :
https://doi.org/10.53318/msp.v13i2.2963Mots-clés :
Paludisme, connaissances, attitudes, pratiquesRésumé
Introduction : Le paludisme est responsable de la mort de nombreux enfants au Mali. Objectif : évaluer les connaissances, attitudes et pratiques des mères d'enfants âgés de 0 à 59 mois sur le paludisme. Matériel et Méthodes : La procédure a consisté à envoyer des questionnaires à 172 mères d'enfants âgés de 0 à 59 mois atteints de paludisme. Il s'agissait d'une étude descriptive et transversale de type recherche-action.
Résultats : L'étude a montré que localement, les mères d'enfants atteints de paludisme appellent communément le paludisme « SOUMAYA ». La tranche d'âge 20 à 29 ans, soit 36,04% était la plus représentée pour les mères d’enfants atteints du paludisme. Le mode de transmission du paludisme, à savoir les piqûres de moustiques (de la femelle à l'anophèle) était connu par 31,39% des femmes enquêtées. La plupart des mères enquêtées soit 67,44% ont eu recours au paracétamol contre 14,53% utilisant une serviette mouillée pour casser la fièvre de l’enfant. Face aux symptômes du paludisme 89,53% des mères enquêtées ont fait recours au centre de santé contre 8,14% pour l’administration des plantes traditionnelles. La majorité des mères enquêtées soit 62,79% ont cité la moustiquaire imprégnée d’insecticide comme moyen de prévention du paludisme. Conclusion : lorsque les symptômes du paludisme apparaissent chez un enfant, l’attitude de la plupart des mères d’enfants consiste à faire administrer le paracétamol à l’enfant malade.