https://revues.ml/index.php/msp/issue/feed Mali Santé Publique 2025-02-05T17:16:44+01:00 Dr Oumar Sangho mali.sante.publique@gmail.com Open Journal Systems <p>Organe de la Société Malienne de Santé Publique, SOMASAP, la revue Mali Santé Publique (MSP) publie des éditoriaux, des articles originaux, des revues de la littérature sous forme de mise au point, des pratiques, des opinions et débats sous forme d'analyse des politiques de santé, des programmes de santé ou interventions.</p> https://revues.ml/index.php/msp/article/view/2957 Évaluation des indicateurs de prescription chez les enfants âgés de moins de 5 ans au centre de santé de Ranérou en 2018 2025-01-21T13:05:40+01:00 Oumar Bassoum oumar.bassoum@ucad.edu.sn Djiby Faye revuemsp@revues.ml El Hadji Bathily auteur@revues.ml Papa Gallo Sow auteur@revues.ml Bara Ndiaye auteur@revues.ml Guata Yoro Sy auteur@revues.ml <p>Introduction : Au Sénégal, l’utilisation des médicaments dans les services de soins de santé primaires est peu documentée. L’objectif de cette étude était d’évaluer les indicateurs de prescription chez les enfants âgés de moins cinq ans. Matériels et Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale ayant eu lieu au centre de santé de Ranérou, situé au nord du Sénégal. La population étudiée était constituée des ordonnances de patients ambulatoires vus entre janvier et juin 2018. Les données sont collectées à l’aide du registre de consultation. Résultats : Au total 785 ordonnances étaient incluses. Le nombre moyen de médicaments par ordonnances est de 2,6±0,9 (norme &lt;2). Les proportions des médicaments prescrits en dénomination commune internationale et selon la liste nationale des médicaments essentiels sont respectivement estimées à 39,2% (norme : 100%) et 78,2% (norme : 100%). Au moins un antibiotique et au moins un produit injectable sont respectivement prescrits dans 59,9% (norme : &lt;30%) et 1,1% des cas (norme :&lt;10%). Les enfants atteints de malnutrition aiguë modérée ont deux fois plus risque de recevoir plus de trois médicaments en comparaison de leurs homologues avec un bon état nutritionnel. La prescription d’antibiotiques est 18 fois plus fréquente chez les enfants ayant la malnutrition aiguë sévère. Cependant, ce risque diminuait de 40% en cas de malnutrition aiguë modérée. Conclusion : Cette étude a montré que, hormis l’utilisation d’injection, les indicateurs de prescription ne sont pas conformes aux normes de l’OMS. Il urge de de mettre en place des interventions de bon usage des médicaments.</p> 2025-01-21T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés 2025 https://revues.ml/index.php/msp/article/view/2958 Automédication par les antibiotiques dans la région du Gbêkê, Côte d’Ivoire, 2020 2025-01-21T13:09:26+01:00 V Touré revuemsp@revues.ml K R Oussou auteur@revues.ml Y Traoré auteur@revues.ml B C Akani auteur@revues.ml <p>.<strong>Objectif</strong> : L’objectif de cette étude était de décrire l’automédication par les antibiotiques dans la région sanitaire du Gbêkê. <strong>Méthodologie</strong> : Il s’agissait d’une étude transversale portant sur les clients des pharmacies privées, publiques et des lieux de vente illicites de médicaments dans la région sanitaire du Gbêkê. Notre étude a été réalisée du 01 juin 2019 au 30 mai 2020. Les pharmacies ont été sélectionnées à l’aide d’un échantillonnage stratifié. Tous les clients venus pour l’achat d’antibiotiques et ayant accepté de participer à l’étude ont été inclus. Les données ont été collectées à l’aide d’un questionnaire anonyme structuré administré par des enquêteurs. <strong>Résultats</strong> : L'achat de médicaments sans ordonnance a été effectué par 250 participants, ce qui représente une prévalence de 25% d'automédication par antibiotique. L’achat d’antibiotique sans ordonnance dans un espace de vente illégal de médicaments représentait 26 %. L'automédication aux antibiotiques était faite dans 40% des cas pour des syndromes grippaux, 29% pour des maux de gorge, 24% pour une fièvre résistante aux antipyrétiques et 7% pour des lésions cutanées (plaies). Il existait des associations statistiquement significatives (p&lt;0,05) entre l’automédication et la connaissance de l’action des antibiotiques, l’observance de l’antibiothérapie et le risque encouru en cas de réutilisation d’antibiotique. <strong>Conclusion</strong> : Les facteurs socioéconomiques énumérés dans cette étude combinée à l’insuffisance de connaissance que les patients pouvaient avoir sur les antibiotiques et à l’obtention de ces médicaments sans prescription dans la communauté installent un environnement propice à l’émergence de la résistance bactérienne.</p> 2025-01-21T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés 2025 https://revues.ml/index.php/msp/article/view/2959 Prévalence et facteurs associés au surpoids et à l’obésité chez les enfants et adolescents scolarisés de la commune I du district de Bamako – Mali, 2022 2025-01-21T13:13:14+01:00 Fatoumata Ouologuem fatoumata.ouolog@gmail.com Mahamadou Touré auteur@revues.ml Yaya Togo auteur@revues.ml David Guindo auteur@revues.ml Sidy Doumbia auteur@revues.ml Hamadoun Sangho auteur@revues.ml <p>.</p> <p class="western" style="margin-right: 0cm; background: #ffffff;" align="justify"><span style="font-family: Arial Narrow, serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Introduction : </strong></span></span><span style="font-family: Arial Narrow, serif;"><span style="font-size: small;">La surcharge pondérale est une pandémie, multifactorielle et touche de plus en plus les enfants. Cette étude avait pour objectif de déterminer les facteurs liés au surpoids et obésité chez les scolaires dans la commune I de Bamako. </span></span><span style="font-family: Arial Narrow, serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Matériel et méthodes </strong></span></span><span style="font-family: Arial Narrow, serif;"><span style="font-size: small;"><strong>: </strong></span></span><span style="font-family: Arial Narrow, serif;"><span style="font-size: small;">Il s’agissait d’étude descriptive et analytique menée auprès de 690 scolarisés âgés de 7 à 17 ans résidant dans la commune I du district de Bamako avec l’assentiment éclairé des parents/tuteurs. L’étude s’est déroulée du 2 au 17 juin 2022. La collecte a concerné les caractéristiques sociodémographiques et économiques, antécédents médicaux des parents et les mesures anthropométriques des enfants. Les courbes de références de l’OMS 2007 de taille/poids en fonction du sexe et âge ont été utilisés pour déterminer le surpoids/obésité. Les données collectées via Kobo collect ont été analysées sur SPSS 20. La régression logistique a été réalisée. </span></span><span style="font-family: Arial Narrow, serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Résultats : </strong></span></span><span style="font-family: Arial Narrow, serif;"><span style="font-size: small;">Parmi les scolaires de 7-17 ans enquêtés, 8,99% soit 6,09% étaient en surpoids et 2,90% en obésité, 51,30% étaient des garçons et 51,17% étaient âgés de 10 à 14 ans. L’analyse multi variée a montré l’association entre le surpoids et obésité chez les scolaires et les variables telles que : le sexe féminin (OR =1,97 IC 95 % : 1,17-3,38) ; l’âge 15-17 ans 3,85 (1,63-9,06) : l’âge 7-9 ans 0,12 (0,06-0,25) et le lycée/secondaire (OR= 3,38 IC 95% : 1,08-10,6). </span></span><span style="font-family: Arial Narrow, serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Conclusion : </strong></span></span><span style="font-family: Arial Narrow, serif;"><span style="font-size: small;">Le surpoids/obésité chez les scolaires de 7-17 ans s’avèrent une réalité. Les résultats de cette étude pourront contribuer à la prévention du surpoids/obésité.</span></span></p> 2025-01-21T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés 2025 https://revues.ml/index.php/msp/article/view/2960 Evaluation de la consommation de substances psychoactives chez les lycéens du district de Bamako en 2022 2025-01-21T13:17:43+01:00 Mamadou Saïdou Bah ba.mamadou-saidou@ugb.edu.sn Lebem Togtoga auteur@revues.ml Abdourahmane Ndong auteur@revues.ml Papa Djibril Ndoye auteur@revues.ml Khadim Niang auteur@revues.ml <p>.Background: The use of psychoactive substances is a public health problem among teenagers in schools. The aim of this study is to assess the consumption habits of psychoactive substances among high school students in the Bamako district in 2022. Methodology: This was a cross-sectional, descriptive and analytical study conducted from June to July 2022. The size sample was calculated using the StatCalc program in Epi-Info 7.2. Data was collected from 80 high schools using a questionnaire on KoboCollect. SPSS v26 was used for data analysis. The study included secondary school students aged 10 to 19 who were enrolled in the selected schools and had consented to participate in the survey. The only exclusion criterion was absence from school on the day of the survey. Results: A total of 2,400 high school students were surveyed. The average age of participants was 16.9 ± 1.4 years. High school students were mainly over 17 years old (61.5%), and boys (53.3%). The experimentation prevalences of psychoactive substances were respectively 68.5% (chicha), 33.8% (Deri), 30.3% (tobacco), 3.4% (cannabis), and 2.4% (alcohol). Current consumption was 40.5% (chicha), 19.8% (Deri), 16.1% (tobacco), 1.0% (cannabis) and 0.80% (alcohol) respectively. Smoking among the students' family surroundings was 39.5%. The risk factors associated with tobacco experimentation were smoking in the family circle [OR= 9.0; 95% CI= 7.4-11.0] and the influence of peer groups [OR=4.6; 95% CI= 3.8-5.5]. Conclusion: In this study, chicha and "Deri" or "purple drank" were the most widely consumed psychoactive substances among high-school students in the Bamako district. This requires specific action to combat this problem.</p> 2025-01-21T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés 2025 https://revues.ml/index.php/msp/article/view/2962 Evaluation du système de surveillance épidémiologique de la rougeole dans les districts sanitaires des Communes I et II de Bamako, Mali, 2014-2018. 2025-01-21T13:54:06+01:00 Oumar Sangho oumarsangho2005@yahoo.fr <p>Introduction : Les Districts Sanitaires des Communes I (CI) et II (CII) de Bamako enregistrent fréquemment des épisodes d’épidémie de rougeole. Cette étude a été initiée pour évaluer le système de surveillance épidémiologique de la rougeole dans ces Districts. Matériel et méthodes : Nous avons conduit une étude descriptive transversale en août 2019 sur les données du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2018. L’approche CDC (Centers for Diseases Control and Prevention d’Atlanta) a été utilisée pour la collecte des données. L’organisation, le fonctionnement du système, la complétude, l’acceptabilité, la simplicité, la représentativité ont été appréciés. Le personnel impliqué dans la surveillance au niveau de la Direction Régionale de la Santé de Bamako (DRS), les Centre de Santé de Référence (CSRéf), vingt-sept aires de santé et six structures privées ont été concernés. Les données ont été saisies et analysées sur Epi-info_7.2 et Excel®2016. Résultats : Nous avons trouvé 323 cas suspects de rougeole (CI=141, CII=182) dont 61 confirmés (CI=26, CII=35). La tranche d’âge 1-4ans était la plus représentée en CI (RC=11, p=0,0001) et celle ≥25ans la plus représentée en CII (RC=2,54, p=0,05). Le taux de complétude des rapports hebdomadaires a été de 46% en CI et 59% en CII. Le taux de notification a été de 69% et 64% respectivement. Conclusion : Le système a été jugé simple et représentatif. Cependant il existe des insuffisances dans la complétude des données, l’acceptabilité et au niveau des ressources humaines qualifiées formés. Il en résulte la nécessité de la formation.</p> 2025-01-21T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés 2025 https://revues.ml/index.php/msp/article/view/2963 Connaissances, attitudes et pratiques des mères d'enfants de 0-59 mois sur le paludisme au Centre de Santé Communautaire de Kignan à Sikasso (Mali) en 2018-2019 2025-01-21T13:57:32+01:00 Mohamed Diabaté mohameddbt@gmail.com <p><strong>Introduction</strong> : Le paludisme est responsable de la mort de nombreux enfants au Mali. <strong>Objectif</strong> : évaluer les connaissances, attitudes et pratiques des mères d'enfants âgés de 0 à 59 mois sur le paludisme. <strong>Matériel et Méthodes</strong> : La procédure a consisté à envoyer des questionnaires à 172 mères d'enfants âgés de 0 à 59 mois atteints de paludisme. Il s'agissait d'une étude descriptive et transversale de type recherche-action. <br />Résultats : L'étude a montré que localement, les mères d'enfants atteints de paludisme appellent communément le paludisme « SOUMAYA ». La tranche d'âge 20 à 29 ans, soit 36,04% était la plus représentée pour les mères d’enfants atteints du paludisme. Le mode de transmission du paludisme, à savoir les piqûres de moustiques (de la femelle à l'anophèle) était connu par 31,39% des femmes enquêtées. La plupart des mères enquêtées soit 67,44% ont eu recours au paracétamol contre 14,53% utilisant une serviette mouillée pour casser la fièvre de l’enfant. Face aux symptômes du paludisme 89,53% des mères enquêtées ont fait recours au centre de santé contre 8,14% pour l’administration des plantes traditionnelles. La majorité des mères enquêtées soit 62,79% ont cité la moustiquaire imprégnée d’insecticide comme moyen de prévention du paludisme. <strong>Conclusion</strong> : lorsque les symptômes du paludisme apparaissent chez un enfant, l’attitude de la plupart des mères d’enfants consiste à faire administrer le paracétamol à l’enfant malade.</p> 2025-01-21T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés 2025 https://revues.ml/index.php/msp/article/view/2964 Perception et pratique de la planification familiale chez les femmes vues en consultation prénatale au district sanitaire Niamey I, Niger 2025-01-21T13:59:37+01:00 Zéidou Abdoulaye azeidoumaiga@yahoo.fr <p><strong>Introduction</strong> : La planification familiale est l’une des principales composantes de la santé de la reproduction. L’objectif de ce travail était d’étudier les connaissances, les perceptions et les pratiques en matière de planification familiale. <strong>Matériel et méthodes </strong>: Il s’agissait d’une étude prospective d’une période de 6 mois réalisée au niveau des centres de santé du district sanitaire Niamey I. La population d’étude était constituée par les femmes gestantes fréquentant les Centres de Santé Intégrés (CSI) pour consultation prénatale. <strong>Résultats</strong> : Nous avons questionnées 658 femmes enceintes. L’âge moyen était de 26,14 ans±5,84 avec des extrêmes allant de 15 à 45 ans. Celles ayant déjà entendu parler du planning familial était de 98,63% ; les principales sources d’informations étaient les centres de santé avec 59,73% et les causeries entre femmes avec 53,95%. Les femmes pratiquantes étaient de 71,93%, le lieu de procuration dominant était les centres de santé avec 59,73%. La méthode la plus utilisée était la pilule avec 58,38%. Les femmes utilisant les méthodes contraceptives d’elle-même étaient de 68,28%, celles qui avaient commencé l’utilisation de la contraception après leur premier accouchement étaient de 73,93%. Les primigestes ayant un désir ultérieur de pratique du planning familiale étaient de 88,64%. <strong>Conclusion</strong> : La notion de planification familiale est connue de toutes les femmes mais non pratiquée par toutes. L’intensification de la communication quant à son importance s’avère nécessaire.</p> 2025-01-21T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés 2025 https://revues.ml/index.php/msp/article/view/2965 Facteurs sanitaires liés à la croissance des enfants de 6 à 12 mois dans l’aire de santé de Yirimadio au Mali 2025-01-21T14:02:04+01:00 Chaka Coulibaly chakacoulibaly79@yahoo.fr <p><strong>Introduction</strong> Le retard de croissance constitue une priorité de santé publique au Mali. L’objectif de cette recherche est de déterminer les facteurs sanitaires liés à la croissance des enfants dans l’aire de santé de Yirimadio. <br /><strong>Méthodologie</strong> Il s’agissait d’une étude cas témoins avec un ratio 1 sur 2 en faveur des témoins qui s’est déroulée en décembre 2020 dans l’aire de santé de Yirimadio, district sanitaire de la commune VI de Bamako au Mali. Les populations cibles étaient constituées d’enfants en retard de croissance (cas) et sans retard de croissance (témoin), résidant dans l’aire de santé au moins 6 mois et dont les parents avaient accepté d’y participer. L’analyse des données a été faite sur le logiciel R, version 4.0.4 (2021-02-15). La régression logistique a été réalisée.<br /><strong>Résultats:</strong> Les mères d’enfants ayant fait moins de 4 consultations prénatales (CPN) avaient 1,49 fois de risque d’avoir des enfants en retard de croissance que celles qui ont fait 4 CPN et plus (OR=1,49 ; IC [1 ; 2,22]). Les enfants ayant un poids de naissance inférieur à 2 500 grammes avaient 4,54 fois de risque d’être en retard de croissance que ceux ayant un poids supérieur ou égal à 2 500 grammes (OR=4,54 ; IC [2,5 ; 8,33]). La vaccination correcte des enfants selon le calendrier vaccinal (OR=1,01 ; IC [0,62 ; 1,62]) et le déparasitage à l’albendazole (OR=1,03 ; IC [0,70 ; 1,51]) n’étaient pas associés à leur croissance. <br /><strong>Conclusion</strong> Les facteurs identifiés dans cette étude sont modifiables et doivent être prises en compte dans la prévention du retard de croissance.</p> 2025-01-21T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés 2025 https://revues.ml/index.php/msp/article/view/2966 Prévalence du paludisme chez les enfants de 0 à 59 mois atteints de la malnutrition aiguë sévère dans le service de pédiatrie de l’hôpital Sominé Dolo de Mopti au Mali 2025-01-21T14:04:10+01:00 Kaman Diarra revuemsp@revues.ml <p><strong>Introduction</strong> : Notre étude visait à évaluer la prévalence du paludisme chez les enfants malnutris de 0 à 59 mois admis à l’unité de récupération nutritionnelle du service de pédiatrie de l’hôpital SOMINE DOLO de Mopti du 1er janvier au 31 Octobre 2019. <br /><strong>Méthode</strong> : Il s’agissait d’une étude descriptive, transversale ayant ciblé les enfants de 0 à 59 mois, hospitalisés pour malnutrition aiguë sévère avec complication à l’URENI du service de pédiatrie de l’hôpital Sominé DOLO de Mopti durant la période de l’étude. L’état nutritionnel était déterminé par les mesures anthropométriques. Le test de chi-deux a été utilisé pour déterminer les liens statistiques L’accord des autorités administratives de l’hôpital pour mener l’étude a été requis au préalable ; le consentement éclairé des parents d’enfants a été obtenu et l’anonymat a été observé. <br /><strong>Résultats</strong> : sur les 115 enfants de 0 à 59 mois de notre étude, 51,3% étaient du sexe Masculin, 89,6 % avaient entre 6-59mois. Parmi les enfants malnutris, 54,7 % avaient des parents non instruis, 47% des enfants malnutris n’avaient pas bénéficié du programme élargi de vaccination et 31,1% des enfants qui avaient le paludisme sont décédés avec un lien statistiquement significatif p : 0,017. <br /><strong>Conclusion</strong> : Nos résultats ont révélé que La prévalence des infections associées à la malnutrition aiguë sévère chez les enfants de 6 à 59 mois était élevée.</p> 2025-01-21T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés 2025 https://revues.ml/index.php/msp/article/view/2967 Place du paludisme parmi les affections fébriles au centre de santé communautaire (cscom) de Koulouba de 2017 à 2018, au Mali 2025-01-21T14:06:38+01:00 Mountaga Diallo diallomountaga91@gmail.com <p>.<strong>Introduction</strong> : les diverses étiologies des maladies fébriles sont difficiles à distinguer sur le plan clinique, par manque de moyens de diagnostic, la plupart sont attribués au paludisme. Cette étude visait à revoir l’état qu’occupe le paludisme parmi les étiologies des affections fébriles dans la zone périe urbaine de Koulouba. <br /><strong>Méthodologie</strong> : Nous avons mené une étude observationnelle a collecté retro - prospective. Elle a été réalisée au centre de santé communautaire (CSCOM) de Koulouba sur une période de 13 mois. Elle a concerné tous les patients vus en consultation de juin 2018 à novembre 2019. La confidentialité et l'anonymat des données ont été respectés. La saisie et analyse des données ont été faites à l’aide du logiciel SPSS version 23. <br /><strong>Résultats</strong> : les affections fébriles représentaient 7,73% des consultations. Le paludisme était la première cause des affections fébriles soit une prévalence de 42% (281/676) et représentait 3,21% des consultations, avec des pics en mois d’octobre et novembre 2018. Il a été confirmé par la microscopie à gouttes épaisses dans 52,39% (197/376) des cas et par le Test de Diagnostic Rapide dans 29,08% (107/368). Les affections fébriles non palustres représentaient 58% soit une fréquence de 7,73% sur l’ensemble des consultations dont la plus fréquente, les infections respiratoires aigües avec des pics en mois de décembre. <br /><strong>Conclusion</strong> : le paludisme reste de loin la première étiologie des affections fébriles dans nos structures de santé de premier niveau. La faible ressource limitée des moyens de diagnostic demeure une difficulté entrainant une surestimation ou une diminution de la prévalence de ses affections.</p> 2025-01-21T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés 2025 https://revues.ml/index.php/msp/article/view/2968 Financement basé sur les résultats (FBR) et les indicateurs de santé maternelle dans le District Sanitaire de Dioïla en 2021 2025-01-21T14:09:15+01:00 Bakari Traoré bakaraniantjila@gmail.com <p><strong>Introduction</strong> : Le financement basé sur les résultats (FBR) est une démarche d’assurance qualité qui a fait ses preuves. Cette étude vise à évaluer l’effet du FBR sur les indicateurs de santé maternelle dans le district sanitaire de Dioïla. <br /><strong>Méthodes</strong> : Il s’agissait d’une étude transversale, descriptive portant sur dix Centres de santé Communautaires couverts par le FBR dans le district sanitaire de Dioïla. Les données ont été collectées à l’aide de fiches de dépouillement et un questionnaire aux acteurs. Les données collectées avant (2017-2019) et pendant le FBR (2021) ont été analysées par le logiciel Excel puis comparées pour apprécier l’effet du FBR.<br /><strong>Résultats</strong> : Il en ressort que la première consultation prénatale (CPN1) est passée de 61,39% à 70,29%. L’accouchement assisté par personnel qualifié est passée de 24,13% à 27,63%. La consultation post natale réalisée au moins trois fois en postpartum de 19,90% à 27,19%. La planification familiale a évolué de 28,55% à 32,61%. <br /><strong>Conclusion</strong> : Le niveau de performance enregistré à Dioïla confirme l’effet bénéfique du FBR sur les services de santé. Toutefois, une analyse plus approfondie du dispositif est indiquée pour identifier les insuffisances afin de consolider de manière durable les acquis liés au FBR.</p> 2025-01-21T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés 2025 https://revues.ml/index.php/msp/article/view/2969 Performances des microscopistes dans le diagnostic du paludisme au niveau de deux centres de santé communautaire universitaires, Mali 2020 à 2021 2025-01-21T14:11:55+01:00 Intimbeye Tembiné tembineintimbeye@yahoo.fr <p><strong>Introduction</strong> : L’Organisation mondiale de la Santé recommande de confirmer les cas suspects de paludisme par un test biologique avant traitement. Le diagnostic du paludisme pose des problèmes d’erreurs dans plusieurs établissements de santé à cause du personnel médical non qualifié pour la microscopie. Notre étude vise à évaluer la performance des microscopistes dans le diagnostic du paludisme au niveau de deux Centres de Santé Communautaire Universitaires (CSCom-U) au Mali. <br /><strong>Méthodes</strong> : Une étude transversale a été menée de janvier à décembre 2020 à Segué et de juin 2020 à mars 2021 à Banconi. Un échantillon de 943 lames de goutte épaisse lues par le personnel de laboratoire des CSCom-U ont été réexaminées par des experts microscopistes pour évaluer les sensibilités, spécificités, concordances de la microscopie de routine. Le test du khi2 a été utilisé avec un seuil de signification de 5% pour la comparaison des proportions. <br /><strong>Résultats</strong> : Le taux global de positivité de goutte épaisse était de 46,3% par la microscopie de routine et 21,5% par la microscopie experte. En prenant la microscopie experte comme référence, les microscopistes enquêtés avaient globalement une sensibilité de 85,2%, une spécificité de 64,3% et une concordance de 68,8%. La performance diagnostique des espèces différentes du Plasmodium falciparum était mauvaise. <br /><strong>Conclusion</strong> : Notre étude révélait de faibles performances des microscopistes au niveau des laboratoires enquêtés de CSCom-U. La formation spécifique du personnel de laboratoire en diagnostic microscopique du paludisme pourrait améliorer la fiabilité des résultats de la goutte épaisse.</p> 2025-01-21T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés 2025 https://revues.ml/index.php/msp/article/view/2970 Connaissances, attitudes et pratiques des mères face aux signes de maladie chez l’enfant après la vaccination de routine à Tominian 2025-01-21T14:14:02+01:00 Fatogoma Sanogo fsanogo67@gmail.com <p><strong>Introduction</strong> : La perception des mères d’enfants sur les maladies cibles du programme élargi de vaccination et sur les effets secondaires probables des antigènes est déterminante pour la vaccination complète des enfants cibles. Cette étude appréciera la connaissance et attitudes pratiques des mères face aux signes de maladie chez l’enfant après la vaccination.<br /><strong>Matériel et méthodes</strong> : Notre étude transversale prospective s’est déroulée dans le district sanitaire de Tominian du 03 au 22 Février 2020. La collecte des données est faite avec un questionnaire auprès de 150 mères d’enfants cibles.<br /><strong>Résultats</strong> : Les mères non alphabétisées représentent 58,0%. L’initiation de la vaccination de tous les enfants est observée chez 96,67% des mères. L’étude révèle que 49,3% des mères d’enfants ne connaissaient aucune maladie cible. La majorité des mères d’enfants,74,0% n'ont pas reçu d’information spécifique sur les effets secondaires possibles. Des signes de maladies sont observés chez les enfants par 53,3% des mères, parmi celles-ci, 13,8% estiment que la situation était grave contre 86,3% qui trouvent le signe moins grave, et 52,5% d’entre elles pratique l’automédication pour la gestion des signes de maladies chez l’enfants. La majorité des mères, 98,7% estiment nécessaire de poursuivre le programme de vaccination de l’enfant quels que soient les signes indésirables. L’information des mères sur les effets secondaires des vaccins améliore la surveillance des signes de maladies chez l’enfant (P-value=0,0072).<br /><strong>Conclusion</strong> : La survenue des signes de maladies chez les enfants après la vaccination de routine n’affecte pas considérablement l’intention des mères de poursuivre leurs programmes de vaccination.</p> 2025-01-21T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés 2025 https://revues.ml/index.php/msp/article/view/2976 Pratiques alimentaires et état nutritionnel des enfants de 6 à 59 mois au CSCOM de Yirimadio, Bamako. 2025-01-30T11:14:57+01:00 M S Traoré revuemsp@revues.ml <p><strong>Introduction</strong> : Notre étude visait à évaluer les pratiques alimentaires des mères et l’état nutritionnel des enfants de 6 à 59 mois au CSCOM de Yirimadio. <strong>Méthodes</strong> : Une étude transversale descriptive et analytique à collecte prospective qui s’est déroulée en Septembre 2022 et a concerné les enfants âgés de 6 à 59 mois au CSCOM de Yirimadio. Nous avons utilisé la méthode d’enquête par sondage aléatoire simple. Les informations ont été collectées au cours d’entretien individuel pour les pratiques alimentaires et pour l’évaluation de l’état nutritionnel, nous avons utilisé la bande de Shakir, la toise de Short et la balance électronique mère-enfant. Le test d’indépendance du khi-deux a été utilisé au seuil de 5% pour mesurer les liens entre les pratiques alimentaires et l’état nutritionnel. <strong>Résultats</strong> : Au cours de notre étude sur les 101 mères d’enfants de 6 à 59 mois 52,5% étaient du sexe féminin, 12,9 % des enfants avaient entre 10-12mois. Parmi les enfants, 53,5 % ont bénéficiés de la mise au sein précoce dans les premières heures de vie, 60,4% des mères ont pratiqué l’allaitement maternel exclusif et L’introduction d’aliments de compléments était faite entre 6 et 12 mois dans 69,3% des cas. <strong>Conclusion</strong> : Les résultats de cette étude révèlent que les pratiques alimentaires des mères sont encourageantes, et en même temps susceptibles d’influencer sur l’état nutritionnel des enfants de 6 à 59 mois au CSCOM de Yirimadio.</p> 2025-02-05T00:00:00+01:00 (c) Tous droits réservés 2025