PHILOSOPHIE, ORALITÉ ET ÉCRITURE

Auteurs-es

  • Hamadoun Hasseye TOURE

Résumé

Réfléchir sur le mode de production de la philosophie, c’est mener une activité épistémologique qui autorise une mise en rapport du sujet et de l’objet. Autrement dit, le philosophe se saisit de son oeuvre pour la sonder, la jauger et l’interroger. Cet article s’inscrit dans ce sens en s’adossant sur le corpus philosophique écrit et oral. L’écriture de manière générale a une longueur d’avance sur l’oralité en ce sens qu’elle s’inscrit dans une forme de constructivisme dans le processus de la conception de la philosophie. Toutefois, un blanc-seing ne lui est pas offert. Le livre qui est le symbole de l’écriture ne peut se défendre tout seul comme le pensait Socrate. Il faut nécessairement la participation du discours oral, créatif et dialectique. Ces divergences s’accentuent et culminent vers les néologismes de “verbophilie” et de “scriptophilie”. Au-delà de ces clivages, il faut reconnaître qu’il y a un ensemble de facteurs qui entrent en jeu lorsqu’on veut écrire un texte philosophique ou lorsqu’on veut tenir un discours oral en philosophie. Cet article, loin de conclure et achever le débat entre oralité et écriture en philosophie tend vers une synthèse des deux pratiques.

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Publié-e

2022-02-15

Comment citer

TOURE, H. H. . . (2022). PHILOSOPHIE, ORALITÉ ET ÉCRITURE. Recherches Africaines, (Numéro 25), 209. Consulté à l’adresse https://revues.ml/index.php/recherches/article/view/2133

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