DE L'ÉVASION À L'ITINÉRANCE : LA MOBILITÉ COMME REFUGE DANS LE LIVRE DES FUITES DE JEAN-MARIE GUSTAVE LE CLÉZIO

Auteurs-es

  • Arouna COULIBALY

Résumé

La globalisation du monde moderne favorise, en dépit des frontières érigées entre " espaces
arbitrairement délimités", une hyper mobilité des individus. Dans ce contexte d'" ouverture
" et des possibles migratoires, l'individu (l'écrivain), en proie à une préoccupation
existentialiste, se sent paradoxalement " enfermé " dans des " geôles " élevées dans l'espace
physique, métaphore leclézienne du champ littéraire. Comment échapper alors à " ce(tte)s prison(
s) " ? Par l'évasion et la fuite ininterrompue suggère Le Clézio. Chaque halte étant une
nouvelle possibilité d'enfermement, rien ne doit suspendre la fuite dès lors appréhendée non
comme mouvement vers un refuge, mais le refuge en soi. L'écriture du Livre des fuites qui inscrit
le sujet humain dans ce" mouvement perpétuel ", s'emploie ainsi à faire tomber toutes les
cloisons artificielles érigées dans la vie sociale autant que dans le champ littéraire.
Mots clés : écriture, errance, existentialisme, fuite, mobilité, modernité

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Publié-e

2020-05-16

Comment citer

COULIBALY, A. (2020). DE L’ÉVASION À L’ITINÉRANCE : LA MOBILITÉ COMME REFUGE DANS LE LIVRE DES FUITES DE JEAN-MARIE GUSTAVE LE CLÉZIO. Recherches Africaines, (Numéro 21), 104–113. Consulté à l’adresse https://revues.ml/index.php/recherches/article/view/1582

Numéro

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