REFRAMING THE I-NARRATOR IN TADE THOMPSON’S ROSEWATER: THE WORMWOOD TRILOGY, BOOK ONE

Résumé

Cet article s’appuie sur le roman Rosewater de Tade Thompson. Il étudie le recadrage du I-narrateur dans ce roman de 2018. Son but est de démontrer que le narrateur à la première personne n’est pas toujours empiriquement fiable, car il peut enfreindre les normes de la narratologie classique, suivant les règles de la narratologie postclassique. Cette hypothèse est d’abord mise en oeuvre à travers la fiabilité narratoriale de la première personne qui est analysée à la fois par le biais de sa posture homodiégétique et de son accès limité à l’information. Deuxièmement, l’omnitemporalité, l’omniprésence et les pouvoirs télépathiques du narrateur I illustrent son manque de fiabilité. Troisièmement, une critique récapitulative du narrateur à la première personne suggère sa posture ambivalente: consciences subjective et objective. Cette critique englobe également la crise d’identité du narrateur non fiable. Avec la narratology en filigrane qui est ellemême l’étude des catégories narratives, cette étude est principalement ancrée dans la poétique de Gérard Genette. Elle a pour objectif de montrer que la multiplicité des postures narratives du protagoniste-narrateur dans la diégèse contribue au renouvellement de l’écriture romanesque dans la littérature africaine.