Antibioprophylaxie pour chirurgie de médecine humanitaire en zone de conflit au Mali

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A Sidibé
N Diani
H Dicko
SA Beye
M Keita
D Diarra
CO Coulibaly

Résumé

Objectif : Identifier les antibiotiques utilisés et évaluer notre pratique en médecine humanitaire. Patients et Méthode : Etude prospective  de 30 jours. La saisie et l'analyse des données ont été faites par Windows 8, Epi info 3.5.3 fr et le khi² pour le  test statistique. Résultats : Soixante-trois (63) patients  répondaient aux critères. L'âge moyen était de 33,3 ±  18, 5 ans. Les femmes rurales prédominaient. Les urgences représentaient  65,1% des cas.  L'indication de l'antibioprophylaxie était Gynéco-obstétricale dans  63, 5%  suivie de la chirurgie  viscérale dans 20,6%, de l'urologie dans 11,1%  et de la traumatologie dans 4,8%. Les patients  étaient ASA I dans  69,8%. La classe d'Altémeier était II dans 81%. Une antibioprophylaxie a été faite dans 88,9%.  Les β lactamines en monothérapie ont été les plus utilisées dans 84,1% suivies de  l'association β lactamine-imidazole dans 9,5%, de l'association β lactamine-aminoside dans 1,6% et les quinolones dans 1,6%. Le délai entre l'administration de l'antibiotique et l'induction anesthésique était de : 6 ±  2,4 minutes. L'antibiotique a été administré  entre 25 et 40  minutes avant l'incision chirurgicale. Une complication infectieuse a été observée dans  11, 1%. L'évolution était favorable dans 98,4%.Conclusion :   Même en situation de crise sanitaire, l'utilisation de l'antibiotique  au bloc opératoire doit  répondre à des critères  dont l'écologie microbienne et le site opératoire sont déterminants.

Renseignements sur l'article

Comment citer
1.
Sidibé A, Diani N, Dicko H, Beye S, Keita M, Diarra D, Coulibaly C. Antibioprophylaxie pour chirurgie de médecine humanitaire en zone de conflit au Mali. Rev Mali Infectiol Microbiol [Internet]. 30 nov. 2018 [cité 27 déc. 2024];2(2). Disponible à: https://revues.ml/index.php/remim/article/view/1199
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