Prévalence et facteurs associés à l’échec thérapeutique au cours du traitement antirétroviral au CHU-Sanou Sourô de Bobo-Dioulasso

Abstract

L’objectif était de déterminer la prévalence et les facteurs associés à l’échec thérapeutique. Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude de cohorte rétrospective et analytique de janvier 2017 à décembre 2021, portant sur les patients suivis en consultation ambulatoire au CHUSS. Etaient inclus dans l’étude tous les patients séropositifs pour le VIH-1 sous TARV, suivis régulièrement dans la file active de l’HDJ depuis au moins douze mois et ayant réalisé un dosage de TCD4 et une charge virale dans le bilan systématique de suivi. Résultats : Durant la période d’étude, 512 patients répondaient à nos critères d’inclusion. L’âge médian était 37,5 ans avec (IIQ : 32,2 - 45,1). Une infection opportuniste était le motif de découverte de la sérologie chez 57,6% des patients. A l’initiation du traitement, le nombre médian lymphocytes T CD4 était de 179 cellules/μl (IIQ : 85 - 258). Le schéma deux inhibiteurs nucléosidiques de la reverse transcriptase inverse et un inhibiteur non nucléotidique de la reverse transcriptase était le plus utilisé avec 93,6%. La prévalence de l’échec thérapeutique était de (6,4%). L’âge et le taux de CD4 inférieur à 200/mm3 à l’initiation du traitement étaient associés à l’échec thérapeutique. Conclusion : La présente étude montre que l’échec thérapeutique est fréquent (6,4%) dans la file active de l’hôpital de jour de Bobo-Dioulasso. Une association significative entre l’âge avancé et un taux de CD4 inférieur à 200/mm3 à l’initiation thérapeutique a été notée.