LA RAGE INFANTILE A PORTE D'ENTREE CEPHALIQUE (À propos de deux cas)
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Abstract
Après une morsure suspecte par un chien errant, la brièveté de la période d'incubation peut être préjudiciable aux victimes. Nous rapportons deux cas de rage furieuse à porte d'entrée céphalique dont la brièveté de la période d'incubation n'a pas permis de conduire à terme la prophylaxie antirabique. Le premier est un enfant de sept ans mordu à l'oreille gauche par un chien errant et le second est un adolescent de 14 ans mordu à la pommette droite. Le premier avait une blessure de catégorie II et le second avait une blessure de catégorie III. Tous avaient commencé la vaccination antirabique après la morsure suspecte mais la brièveté de la période d'incubation n'avait permis de terminer la série vaccinale avant que la maladie ne se déclare. Il nous semble utile d'associer la sérothérapie antirabique à la vaccination, en cas de morsure céphalique de catégorie II ou III. Les agents de santé devraient être conséquemment formés pour une prise en charge efficiente des cas de morsure par un chien errant.
Mots clés : rage, chien errant, prophylaxie, enfant, vaccination